Entre monts et lacs du Pays de Savoie, le (micro) rucher pédagogique installé à La Biolle depuis 2018, vous invite à la découverte d’un insecte aussi piquant que fascinant : l’abeille.
J’accompagne en ces lieux les humanoïdes qui souhaitent vivre une expérience ludique et exaltante au cœur d’une ruche.
Abeilles et Numérique
La ruchette pédagogique connectée
Une histoire de rencontres
Ce projet est né de la rencontre d’un homonyme, Emmanuel, sensibilisé lui aussi à la prévention et l’éducation à l’environnement. C’est ainsi qu’au détour d’une intervention de désinsectisation est né un partenariat responsable et respectueux pour la nature.
J’ai grandi avec l’apiculture, en immersion dans un rucher familial situé dans les Hautes-Alpes. L’abeille est entrée dans ma vie en 1992, j’avais alors 9 ans. Joseph et Dominique m’ont accueilli de nombreuses années, en me partageant leur passion et leur métier d’apiculteur récoltant.
J’ai perdu de vue les abeilles pendant mes études d’ingénieur agricole, et mes premières occupations professionnelles dans les métiers du numérique m’en ont encore plus éloigné.
Persuadé qu’elle essaimerait, je ne savais juste ni quand, ni comment. Mais elle était déjà sur la planche d’envol depuis plusieurs années…
Elle n’attendait plus qu’une reine s’y repose, accompagnée de sa colonie d’ouvrières.
Des abeilles pour nos enfants
Voilà qu’en 2018, la suggestion saugrenue de me remettre à l’apiculture a été proposée. Après quelques semaines de réflexions et d’hésitations, j’ai préparé l’arrivée de ces petites abeilles.
Dès le lancement du projet, je développe les aspects pédagogiques autour de l’abeille, des pollinisateurs, des menaces et dangers. Je souhaite partager mon expérience de l’apiculture, un autre regard sur les pratiques apicoles et mes observations de terrain sur les changements auxquels la nature doit faire face.
Sur mes ruchers, lors de manifestations publiques ou d’événements privés, j’accompagne le public dans la découverte de l’abeille et des menaces qui s’imposent à elle. Les familles, les écoles, les collectivités et les sociétés privées me sollicitent pour des conseils, des interventions de prévention ou des animations aussi ludiques que surprenantes.
Je ne vis pas de l’apiculture professionnelle. Entendez par là que j’ai d’autres activités professionnelles. La vente des produits de la ruche n’étant pas la finalité, elle représente une part minime du budget de fonctionnement. Ce projet est porté et financé aujourd’hui par un investissement à titre personnel, des donations familiales et amicales, ainsi que par des familles et structures partenaires impliquées et engagées (ultra) localement.
Envisageons le comme un investissement, pour l’avenir de nos enfants ! Tous les soutiens et bonnes volontés, quelque soit leur forme, sont appréciés. Merci à cette mobilisation collective et participative qui nous a déjà beaucoup aidé.
Je vous souhaite un agréable décollage et vous invite à partager votre surprenante expérience !
On reste en contact ?
Manu, l’apiculteur
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